J’ai décidé , de vous donner les 5 bonnes habitudes à avoir et à entretenir pour développer la confiance en vous. Alors, d’abord on va tordre le cou à une idée reçue, à savoir que si vous pensez qu’en réalité la confiance en soi, c’est quelque chose d’inné et que si vous n’avez pas les bons chromosomes, ça ne marchera pas, ce n’est pas vrai.
En réalité, la confiance en soi c’est quelque chose qui s’acquiert, ce n’est pas quelque chose avec laquelle on est né. Alors, bien entendu, il va y avoir des ingrédients qui sont plus propices à développer la confiance en vous, et d’autres qui vont avoir tendance à abîmer la confiance en soi. Bien entendu, aussi le contexte dans lequel vous êtes élevé dans les premières années de votre vie, en fonction de la façon dont vous êtes accueilli dans votre famille, mais aussi comment votre famille, votre environnement, votre contexte fonctionne avec soi et avec l’extérieur, il va y avoir une incidence.
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En effet: si, par exemple, vous avez des parents qui n’ont pas trop confiance en eux, qui ont une difficulté dans la relation avec l’autre, vous avez des témoins devant vous au quotidien, sur lesquels vous allez modéliser, qui sont en déficit de confiance en soi. Alors, c’est difficile de l’acquérir si on n’a pas de modèle devant soi. Alors, ce n’est pas grave. Et quand je dis ça, attention, ça ne veut pas dire « ah, oui, donc si je n’ai pas confiance en moi, c’est à cause de mes parents. » C’est tout sauf ça. Les parents font ce qu’ils peuvent, en fonction de ce qu’ils ont en magasin, et puis, eux aussi, ils essayent de grandir tout au long de leur vie. Donc, si vous n’avez pas eu de modèle autour de vous, alors les modèles ça peut être aussi à l’école, ça peut être dans le sport, il y a plein de modèles qui peuvent vous permettre de développer la confiance en vous.
Mais parfois, vous en avez manqué un petit peu dans votre environnement et ça peut avoir une incidence sur le fait de freiner votre potentiel. Parce que, la confiance en soi, c’est quelque chose qui va pouvoir se développer.
Alors, concrètement, comment on cultive la confiance en soi?
Il y a des ingrédients qui sont à développer pour la confiance en soi, et il y a des ingrédients qui sont importants que vous puissiez identifier comme des ingrédients qui abîment, qui jouent un peu le rôle de désherbants en ce qui concerne la culture de la confiance en soi.
Alors, je vais vous donner quatre grands ingrédients qui permettent de développer la confiance en soi.
Le premier ingrédient, c’est apprendre à se faire confiance. Qu’est-ce que je veux dire par là, par le fait d’apprendre à se faire confiance? Si pour pouvoir avoir confiance en vous, la seule chose que vous attendez, c’est que ce soit les autres qui vous disent si vous êtes bien ou pas bien, ça va être compliqué. Parce que ça veut dire qu’en gros, votre confiance ne dépend pas de vous, mais du regard de l’autre sur vous. Et donc, ça c’est fragile. Donc, la première chose à faire, c’est d’apprendre à avoir confiance en vous, par vous-même.
Et pour cela, donc, et c’est le deuxième ingrédient, il faut vous défaire du regard de l’autre. Si à chaque fois que vous avez envie d’oser quelque chose, de faire quelque chose, il y a le poids du regard de l’autre sur vous, ça va complètement vous immobiliser et vous empêcher de tester et d’avancer.
Le troisième ingrédient, c’est d’observer au lieu de juger. Je m’explique, ça veut dire, la plupart du temps, dans l’ingrédient pour développer la confiance en soi, plus j’observe les faits et les situations, en règle générale, j’arrive à essayer de me dire: qu’est-ce que j’ai à ma disposition? Quelles sont les ressources que j’ai ou que je dois développer? Et puis, je vais avancer. Mais si à la place d’observer, je commence à me juger, en réalité, pareil là, je vais perdre mes moyens et je ne vais pas pouvoir avancer. Et donc, je ne vais pas pouvoir développer la confiance en moi.
Le quatrième et dernier ingrédient, c’est stopper vos peurs imaginaires. Qu’est-ce que je veux dire par la notion de peur imaginaire? La plupart de nos peurs, en réalité, ne sont pas réelles, mais ce sont des peurs que nous projetons. C’est-à-dire, dans le « Ici et maintenant », au moment où je vous parle, je ne suis pas en danger. Mais par exemple, si je suis entrain de vous expliquer quelque chose et j’espère que ça va être clair, et puis je me dis « ah! la dernière fois que j’avais expliqué ça, je n’ai pas été très claire », ou alors, je vais chercher une peur du passé, et je le remets dans mon présent. Du coup, je ne vais plus du tout être à l’aise là, pour parler avec vous et vous donner ses conseils. Et donc, je suis soit dans le passé, soit dans le futur. On est bien d’accord, on a des peurs imaginaires. Mais au moment où je vous parle, la Ici et maintenant, il n’y a absolument aucun danger. Le plus important, c’est de partager avec vous. Là vous voyez, ça c’est aussi une des choses sur lesquelles il faut absolument que vous puissiez travailler. C’est dire stop aux peurs imaginaires. Alors, là je vous ai donné donc, les quatre ingrédients qui vous permettent de développer la confiance en vous.
Maintenant, quels sont les ingrédients qui abîment la confiance en soi? Il y a des ingrédients internes, c’est-à-dire, qu’ils sont propres en soi. Et il y a des ingrédients externes, c’est-à-dire des choses qui viennent de l’extérieur.
Les ingrédients externes qui vont agir et abîmer la confiance en vous, c’est quoi?
Ça va être, la première chose, les personnes ou les environnements toxiques. Donc, apprenez à faire le tri dans vos relations. Parce que les gens qui sont toujours autour de vous, pour la critique, à un moment donné, ça suffit! Les personnes qui sont toujours entrain de vous enfoncer, ou alors même les personnes qui sont tellement eux mêmes enfermés dans leurs peurs, que même si vous osez faire un tout petit pas, ils vous disent: « oh, n’y va pas, stop! » Ça, c’est les personnes toxiques. Elles n’y sont pour rien, ne leur en voulez pas.
Mais, mettez un petit peu de distance. Parce que sinon, vous n’allez pas pouvoir développer la confiance en vous. Et pour certaines de ces personnes, comme elles n’ont pas du tout confiance en elles-mêmes, eh bien, c’est sûr que si vous en plus, vous n’avez pas confiance en vous, c’est confortable, vous n’avez pas besoin de vous remettre en question. Donc, on enlève les personnes toxiques et les environnements toxiques. Quand je dis les environnements toxiques, c’est les endroits où vous ne vous sentez pas à l’aise, où vous sentez que si vous ne faites pas comme tout le monde, si vous n’êtes pas le fruit du système, si vous ne rentrez pas complètement dans le cadre, eh bien, vous allez vous prendre une réflexion.
Soyez vous-même et cultivez cela.
Dans les ingrédients aussi qui abîment, malheureusement, ceux là sont plus liés à l’éducation, à l’environnement dans lequel vous avez évolué enfant. Et comme je le dis, là par contre, que ce soit vous ou par exemple vos parents, on n’a pas la volonté d’avoir agi sur abîmer votre confiance en vous, mais ça peut avoir eu une action.
Par exemple, si vous avez un de vos parents, qui était extrêmement rigide, très exigeant, alors souvent, très exigeant vis-à-vis de lui-même et donc, très exigeant vis-à-vis de vous, avec beaucoup d’idéalisation de l’enfant à être et de l’adulte à devenir. S’il n’y a pas de droit à l’erreur, obligatoirement, vous allez être tellement, tellement dans la peur de décevoir, que du coup, vous n’allez absolument pas pouvoir développer la confiance en vous. Parce que, développer la confiance en soi, ça passe d’abord par faire des erreurs. Et si faire des erreurs c’est dangereux, vous n’allez pas y aller. A contrario, parfois vous avez aussi des parents qui sont tellement à vouloir vous protéger qu’ils en deviennent étouffants. Et donc du coup, vous n’avez pas le temps d’essayer des choses qu’ils le font à votre place. Donc, du coup, vous n’avez pas pu développer votre potentiel et vos compétences, et donc vous arrivez à en douter, parce que vous n’avez jamais eu l’occasion de pouvoir le faire par vous-même.
Autres ingrédients, qui parfois peuvent abîmer dans l’environnement familial, c’est lorsqu’on a des difficultés à trouver sa place. Par exemple, on a un grand frère ou une grande sœur qui est brillant, et on se compare, ou alors on a le sentiment que les parents nous comparent, et donc du coup, on se sent nul, et on finit par y croire. Alors, qu’en fait, ce n’est pas du tout vrai. Vous pouvez avoir un talent, par exemple, dans l’artistique ou dans la communication, mais vous n’êtes peut-être pas un matheux, et alors? Alors, ce que je dis c’est des clichés, mais c’est pour bien vous faire comprendre qu’en fait, on a chacun notre place et on a chacun nos talents. Ce qu’il faut, c’est aller creuser pour savoir lequel est le votre et non pas lequel vous pensez que les autres souhaiteraient que vous ayez. Le dernier ingrédient, qui peut parfois abîmer c’est lorsqu’on a été confronté à des traumatismes, soit vis-à-vis de soi, ou lorsque vous avez été témoin de quelqu’un qui a eu un traumatisme, et du coup, vous avez eu un sentiment d’impuissance, et du coup, ça coupe un peu vos ailes.
Ce ne sont que des exemples, il y en a bien d’autres, bien entendu, Alors, maintenant avant de vous donner ces quatre nouvelles habitudes pour développer votre confiance en vous, pourquoi c’est important de développer votre confiance en vous? Pourquoi? Parce que c’est clairement le carburant de vos capacités et de vos compétences. Donc, bien entendu, plus vous allez développer votre confiance en vous, plus vous allez pouvoir accéder à vos capacités, à votre potentiel, à votre intelligence intuitive, à votre intelligence émotionnelle… Donc, c’est pour cette raison que je vous donne ces 4 nouvelles habitudes
La première bonne habitude à prendre pour développer la confiance en vous, c’est cultiver le droit à l’erreur. Avec ce que je vous ai expliqué juste avant, entre les ingrédients qui développent et les ingrédients qui abîment, vous avez bien compris, que pour développer la confiance en soi, ça passe par l’expérimentation. Donc, si vous n’acceptez pas l’idée du droit à l’erreur, vous ne pourrez jamais progresser. Imaginez qu’en fait, si vous apprenez à faire du vélo, et qu’on vous dit que tu dois apprendre à faire du vélo, mais tu n’as pas le droit de tomber. Ça va être difficile on est d’accord, parce que pour apprendre à faire du vélo, faut d’abord tomber. D’ailleurs, la première fois que vous avez accepté droit à l’erreur et que ça vous a fait avancer, c’est lorsque vous avez appris à marcher, parce que, très certainement, vous êtes tombé avant de pouvoir marcher, et puis ensuite, courir.
La deuxième nouvelle habitude que je souhaite que vous développiez, c’est d’apprendre à fixer des limites, et d’apprendre à dire non. Pour cela, ça veut dire quoi? C’est si vous passez votre temps à dire oui ou non aux gens, alors qu’en fait, parfois vous n’avez pas envie, vous ne pouvez pas et vous dites oui, oui, oui, vous ne fixez pas de limites, vous êtes constamment « intrusé » par l’autre, vous faites tout pour l’autre, mais n’y a plus de place pour vous. Et s’il n’y a pas de place pour vous, comment vous voulez développer votre confiance en vous. Vous développez surtout votre confiance à aider les autres, ça c’est super! ou à faire que les autres progressent mais, et vous là dedans? vous en êtes où?
Troisième bonne habitude à apprendre pour développer la confiance en vous, c’est la loi du stop. C’est quoi la loi du stop? C’est lorsque quelqu’un vous fait des critiques, lorsque quelqu’un est un peu toxique dans la relation. Posez-vous toujours la question, est-ce que ce que cette personne dit, m’appartient? Par exemple, disant que Christelle dit « je trouve que… » Ok, imaginons que ce qu’une personne dit, ce qu’elle pense, elle peut penser ce qu’elle veut, mais est-ce que je dois me laisser affecter, toucher par chaque chose que chacun pense? Imaginez, on est beaucoup sur terre, et moi je ne sais plus qui je suis. Je passe mon temps à écouter ce que les autres pensent. Alors, la loi du stop, c’est-à-dire, qu’en fait, chacun à le droit de penser ce qu’il veut, mais moi, je considère que si quelqu’un m’envoie quelque chose et que ce n’est pas juste pour moi, je mets un stop. Je dis ça ne m’appartient pas et je te le laisse. C’est ta façon, je l’entends, c’est ton avis, c’est ta pensée… mais stop! ça ne m’appartient pas.
Et le dernier conseil, la quatrième bonne habitude à apprendre pour développer la confiance en vous, ça va être l’exercice que je vais vous donner aujourd’hui, le petit guide d’auto-coaching. C’est quoi, c’est tenir un carnet de fierté, pour vraiment développer et doper la confiance en vous. Alors, pour cela, vous prenez un carnet ou un cahier, qui vous fait plaisir, que vous trouvez joli, beau, que vous avez envie d’emmener avec vous, et puis, chaque jour, vous allez noter, fin de la journée, l’élément duquel vous êtes le plus fier. Alors, ça peut être une pensée, une parole, un acte…, tout, que ce soit le plus petit ou plus important, dont vous êtes le plus fier. Peut-être qu’aujourd’hui, vous avez essayé de faire une tarte meringuée, et bien, vous êtes fier d’avoir essayé. Peut-être, qu’aujourd’hui, vous avez préparé même l’idée de demander une augmentation à votre patron, vous pouvez en être fier, parce que vous vous autorisez déjà à préparer le fait de demander, lors de votre entretien annuel, une augmentation…
Voilà, ce sont des exemples. Et comment vous allez faire pour pouvoir démarrer efficacement ce carnet de fierté? Je vais vous demander dans un premier temps, maintenant, de commencer par répondre à ces trois premières choses. Ce dont vous avez été le plus fier enfant, ça c’est la première chose. Ensuite, ce dont vous avez été le plus fier adolescent. Troisième, ce dont vous avez été le plus fier adulte. Donc, ça c’est les trois premières choses. Ensuite, on va se rapprocher un petit peu plus dans l’espace temporel, ce dont vous avez été le plus fier l’année dernière. Ce dont vous avez été le plus fier le mois dernier. Ce dont vous avez été le plus fier la semaine dernière et ce dont vous avez été plus le fier hier. Donc, vous voyez en fait, votre carnet de fierté, a rattrapé le temps perdu de tout ce dont vous ne vous rendez pas compte. Il y avait plein de choses et plein d’éléments dans votre vie, dans lesquels vous pouvez être fier, et qui vont renforcer vos valeurs et l’estime de vous pour pouvoir aller vers la confiance en vous. Et à partir de demain, et chaque jour pendant 21 jours, vous allez noter ceux dont vous êtes le plus fier Et puis, vous allez vous rendre compte, au bout d’une semaine, ou deux semaines, comment ça vous fait du bien.
Au bout des 21 jours, je vous demande de relire tout ce que vous avez marqué, et puis après, vous continuez, tout simplement.